Trois mots de vie...
Ils engrangent leurs mille certitudes,
Comme pour se convaincre d'une droiture espérée,
Les aidant à farder une vie de solitude,
Dans l'orgueil protecteur de leur intimité.
Ils savent l'essentiel à offrir à chacun,
S'il fallait écouter une si belle faconde.
Mais ne reconnaîtront jamais les souvenirs communs,
De peur de dévoiler leurs blessures profondes.
La vie si belle à montrer, ne les persuade pas,
De bien vivre la leur pour une seule raison :
Quand on oublit le passé, ne se renie-t-on pas ?
A perdre son passé, on gagne la déraison.