Un chat, un chat....
Un certain milieu qui se dit artistique utilise volontiers le jargon employé au monde du travail, du labeur, de la trime...
Et l'on entend, comme aujourd'hui, un couple de chanteurs d'une parfaite nullité dans l'expression de leur musique, affirmer qu'ils ont travaillé leurs compositions. La qualité nullissime donc de leur prestation n'a rien de critiquable ici, quoique chanter en anglais malgré leurs origines parisiennes ajoutent à la pauvreté artistique, mais, les goûts et les couleurs ... Non, c'est de faire croire qu'un artiste travaille.
Les meilleurs de nos artistes français se complaisent à dire qu'ils bénissent les dieux d'avoir à vivre leur passion, l'argument de ceux qui prétendent travailler, confirme souvent l'absence de talent.
A fortiori, on joue d'un instrument, on joue une pièce sur scène, assimiler une interprétation à un travail plus ou moins pénible, équivaudrait à dévaloriser les qualités artistiques subliminales du musicien, du chanteur, du poète, de l'acteur...
Alors, quand j'entends qu'une oeuvre à été travaillée, la méfiance chez moi s'installe et je deviens très critique. Appelons un chat, un chat...