Tu dors, mon ange...
Tu dors, mon ange, et moi je veille.
Penché sur ton doux visage, j'écoute le rythme de ton souffle. La pénombre dévoile à peine tes yeux clos sur les abîmes secrets de tes rêves.
Et je retourne dans mon coeur, les mille douceurs que tu m'offres chaque jour. Le premier sourire à ton réveil, ce regard sur toutes choses que nous voyons ensemble, mais plus encore, lorsque ta joue se pose doucement sur mon épaule, comme si tu percevais mieux ici les battements de mon coeur.
Tu dors, mon ange et moi je veille.
Et puis je me dis, s'il fallait implorer une fois, une seule fois, je demanderais au Seigneur de me laisser là, aujourd'hui et toujours, auprès de mon ange, penché sur son doux visage et le veiller pour une éternité. (Tchema 10/2010)