Quand le navire largue les amarres...
Quand le navire largue les amarres, quand les doutes deviennent certitudes, quand la colère devient tristesse, le désarroi et l'impuissance, la pire des réalités se dévoile soudain sous nos yeux.
Je pleure de toutes ces larmes d'embruns salés qui poudroient l'océan. Il nous sépare aujourd'hui un peu plus et peut-être à jamais.
Nous ne serons à présent qu'étrangers, puisque déjà nous nous haïssons. Le temps n'a fait qu'amplifier le silence pour le rendre sans fin comme notre éternité.
Je condamne ce qu'ils ont fait de toi, pauvre esprit fragile, si généreux. Ils ont volé ta douceur déjà et prendront tout le reste, sans que nous puissions t'avertir du danger. Hélas, convaincu que ta vérité est la seule, il ne me reste plus qu'à protéger les miens. Adieu, à Dieu, s'il t'en reste un.
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