Où suis-je ?

Je vous offre ici, la possibilité de réaliser un petit exercice d'introspection. Observez cette image et demandez-vous à quel endroit de ce mur et de cette lucarne barreaudée, vous pensez être.

Devant, libre de tout, sans peur et sans contrainte dans vos pensées, dans vos actions ? Êtes-vous à ce point naïf de profiter de cette liberté sans croire que quelque part, dans votre passé, dans ce présent, vous n'avez eu aucune contrainte. Pensez-vous qu'un jour, vous pourriez la perdre, est-ce un risque ? Et si l'on vous imposait un choix, contre quoi consentiriez-vous à perdre ce coté du mur délabré ?

Réfléchissez bien pour savoir si vous n'êtes pas plutôt de l'autre coté, derrière ces barreaux rouillés. Quelles raisons vous contraignent à y demeurer ? Est-ce que ce mur ne protège pas le monde extérieur de vous, mais bien au contraire, vous met-il à l'abri de ses pièges ou de ses démons ?

Ne préférez-vous pas profiter exclusivement de ce petit coin de ciel bleu, petit mais bien à vous...

Pas de réponse, s'il vous plaît. Mais seulement votre commentaire sur la pertinence de ces questions. Questions que je me suis bien évidemment posées... Bon courage ! 

Comments

[la cigale]

C'est vrai qu'on s'enferme tous au fil du temps derrière nos propres barreaux. Mais n'est ce pas un refuge, une assurance de trouver les mêmes choses à la même place, nos valeurs en somme? Qui
a-t-il au-delà? A moins d'être un aventurier tout le monde restera. On est tous fait comme ça. On vit en tribu. Il n'y a que les solitaires qui vont risquer l'aventure et encore ....ils trainent
avec eux leurs propres cages!! Il y a ceux qui passent le mur le temps des vacances mais retournent vite retrouver leurs barreaux...parce que c'est un choix. Et puis c'est tellement plus facile de
se dire qu'"ailleure ce n'est pas mieux" comme ça on n'aura pas besoin d'essayer..sourire. Finalement on a tellement peur des échecs qu'on n'essaye plus rien "Apprennons à nous contenter de ce
qu'on a". C'est une valeur sûre , on connait déjà. Et puis ton mur, tu le décores, ta fenêtre tu y as mis des rideaux et tes barreaux tu ne les vois plus... Ca devient une cage dorée où finalement
tu as appris à y vivre....
De toute façon j'ai une mauvaise vue, je ne pourrai pas voir aussi loin que je le voudrai .... sourire.
Bon week-end Tchéma. Besos. La Cigale

[Ophrys]

Il y a toujours un coté du mur à l'ombre .Le coté délabré aurait bien besoin d'être rénové pour le consolider afin de ralentir son vieillissement, et si les barreaux sont trop rouillés de l'autre
coté , je les enlèverai afin de découvrir un plus large portion du ciel bleu auquel j'ai droit , sans réveiller les pièges et les démons bien sure.
Merci pour ta visite Tchema ,
Douces pensées de chez nous.la plus douce pour toi . Ophrys dites des terres lointaines, et pourtant si prés .