Mon regard sur l'Amérique...
Qu'en est-il de nos rêves sur les terres de France ? Qu'imaginons-nous savoir de ceux qui vivent ailleurs ? Loin, assez loin pour ne plus entendre nos plaintes, nos rancoeurs, nos éternelles critiques de tout, de rien, de n'être jamais bien.
Bouge-toi, mon frère, montre plus de courage. Car au delà des mers, au delà des frontières, d'autres n'attendent pas le mouchoir à la main, non pas pour sécher les larmes, mais éviter de salir.
Ceux-là travaillent alors que tu profites du Nième pont à la fin des vacances.
Voici une grand-mère dans ce grand magasin, faisant goûter les produits aux clients. Elle doit avoir plus de soixante quinze ans et travaille
toujours avec un merveilleux sourire sur son beau visage.
Et chacun qui commerce avec tant de chaleur, d'amabilité et de gentillesse, qu'on ne peut quitter l'étale sans prendre quelque
chose.
Chez nous, mon brave monsieur, il faut qu'on veuille vous vendre car on a pas le temps à passer avec vous, tant le travail dégoûte à force de
rien faire.
Bravo à ce pays si fort, si généreux. Votre dollar est beau car il sent la sueur. Et si vous l'aimez tant, beaucoup d'entre-vous n'en
profitent pas assez, sans doute passant trop de temps pour devoir le gagner.