Du son de la souffrance.
Ola, Maestro Lagoya ! Sais-tu que les pleurs de ta guitare ont rythmé mes pas de Navarre à la Rioja ? Sais-tu qu'ils m'ont donné plus de courage que l'onde fraîche du ruisseau sur les chemins de Castilla y Léon ? Le goût de leurs larmes me parut plus suaves que les noires cerises du Bierso. Tes accords ont chanté mes prières sur les monts de Galice, ils ont masqué ma souffrance et calmé ma joie arrivant enfin à Santiago. Sais-tu cela ? Joue-moi encore Asturias, Don Alejandro, joue-le moi encore...